A Genève, les élections cantonales 2023, qui commencent le 2 avril, s'annoncent sous le signe d'une concurrence féroce entre les partis. Retrouvez tous nos articles sur cette campagne. ... et pourquoi pas? Essayez notre newsletter hebdomadaire de l'actualité genevoise.

En cinq ans, Serge Dal Busco est passé de «suppôt du grand capital» lorsqu’il dirigeait les finances cantonales à un transfuge d’«extrême gauche». A la tête du Département des infrastructures depuis 2018, il a pourtant suivi une feuille de route annoncée très tôt et fondée sur un vote populaire limpide. C’est que son dicastère est scruté par autant d’experts que le canton compte d’habitants et que le contexte électoral «exacerbe les postures». Les plus extrêmes dirigent leurs reproches sur le fond, ceux qui n’assument pas leurs positions pro-voiture se contentent de fustiger la forme des décisions. S’apprêtant à quitter la politique fin mai, le conseiller d’Etat du Centre se veut optimiste: il reste beaucoup à faire, mais la trajectoire est définie, clame-t-il.