Harcèlement
AbonnéUn rapport de la Commission de contrôle de gestion analyse la problématique du harcèlement au sein des forces de l’ordre et propose des pistes pour changer la dynamique. Il faut surtout féminiser et libérer la parole

La problématique du harcèlement sexuel au sein de la police genevoise n’aura pas échappé à la curiosité des députés. Un article du Temps avait fait office de détonateur en octobre 2020 et conduit la Commission de contrôle de gestion à s’emparer de ce sujet sensible. Une plongée dans cet univers et 42 séances plus tard, celle-ci a accouché d’un rapport unanime de 110 pages. Pilote en chef de cette analyse, la socialiste Nicole Valiquer Grecuccio a présenté ce mardi un tableau nuancé qui montre qu’on revient de très loin, que des dérapages choquants se produisent toujours, que la difficulté d’en parler est bien réelle, que la direction ne fait rien pour camoufler les choses mais qu’il faut encore chercher des voies pour libérer la parole et changer les mentalités.