A la manière d’un patient sonné par une grave crise qui a révélé de multiples défaillances internes, l’Office médico-pédagogique de Genève a d’abord été admis d’urgence aux soins intensifs, il y a près d’un an. Si le pronostic vital semble désormais ne plus être engagé, la rééducation s’annonce longue et laborieuse. De fait, le plan d’action pour remettre sur les rails cet office fortement ébranlé par le scandale du foyer pour jeunes autistes de Mancy s’étend jusqu’en 2026. «On ne peut pas métamorphoser d’un coup de baguette magique un office qui n’a jamais vraiment été organisé», a souligné la cheffe du Département de l’instruction publique (DIP), Anne Emery-Torracinta, saluant toutefois une situation désormais «stabilisée».