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La Suisse atteint le pinacle des Nations unies, le Conseil de sécurité

Depuis le 1er janvier, la Confédération siège au Conseil de sécurité de l’ONU jusqu’à la fin 2024. Au vu de son engagement au sein de l’organisation multilatérale, c’est une suite logique. Mais les critiques de l’ONU et les tenants de la neutralité s’inquiètent

L'ambassadrice de Suisse auprès des Nations unies à New York, Pascale Baeriswyl, intervient devant l'Assemblée générale de l'ONU peu avant l'élection de la Confédération au Conseil de sécurité. New York, 8 juin 2022. (EPA/ALESSANDRO DELLA VALLE) — © Alessandro della Valle / Keystone
L'ambassadrice de Suisse auprès des Nations unies à New York, Pascale Baeriswyl, intervient devant l'Assemblée générale de l'ONU peu avant l'élection de la Confédération au Conseil de sécurité. New York, 8 juin 2022. (EPA/ALESSANDRO DELLA VALLE) — © Alessandro della Valle / Keystone

Depuis le 1er janvier, la Suisse siège au sein de l’organe suprême des Nations unies à New York: le Conseil de sécurité. Quand on songe que sa population refusait encore l’adhésion de la Confédération à l’ONU en 1986, et toute participation aux opérations de maintien de la paix (Casques bleus) en 1994, que de chemin parcouru. Depuis son adhésion à l’organisation en 2002, la Suisse s’est beaucoup engagée et a acquis une crédibilité parmi ses pairs. Le fait que le président de la Confédération Alain Berset préside une session du Conseil de sécurité en mai prochain revêt du coup une importance symbolique majeure.

Elue en juin 2022 par l’Assemblée générale (187 voix sur 190) au Conseil de sécurité, la Confédération entame un mandat de deux ans dans un contexte doublement difficile. Avec la guerre en Ukraine, les tensions géopolitiques sur la scène internationale et au Conseil de sécurité ont atteint un paroxysme. En Suisse, les tenants d’une neutralité stricte fourbissent déjà leurs armes pour dénoncer le sabordage d’un principe qui, pour eux, fait partie de l’ADN de l’Helvétie.

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