C’est au bout d’un dédale de couloirs, au 6e étage d’Uni-Mail, que se trouve le bureau impeccablement rangé de Thierry Mathieu. Le président de l’Assemblée de l’Université de Genève ouvre sa porte avec un sourire avenant, quoique un peu crispé. Il est vrai que rien ne prédestinait le jeune chercheur de 27 ans, doctorant à la Faculté de psychologie, à se voir propulsé sous les feux des projecteurs, au cœur de la dernière tempête institutionnelle et médiatique en date au bout du lac.