La Caisse de pension de l’Etat de Genève (CPEG) n’est pas une boîte noire. Les décisions de son comité, financées par le contribuable genevois, sont bien soumises au regard des citoyens et à la logique de la transparence, instaurée depuis 2002 par la loi cantonale sur l’information du public et l’accès aux documents (Lipad). Voilà en substance la portée d’un arrêt du Tribunal fédéral (TF) qui a été rendu public ce 22 mars et qui donne raison au Temps, défendu par Me Romain Jordan, dans sa demande d’accès à un procès-verbal que la CPEG aimerait garder confidentiel.