Erwin Sperisen, l’ancien chef de la police nationale du Guatemala, restera sous les verrous pendant que le Tribunal fédéral examine sa demande de révision. Condamné définitivement à une peine privative de liberté de 15 ans pour avoir été le complice d’une cruelle opération de «nettoyage social» ayant conduit à l’assassinat de sept détenus de la prison de Pavon, il avait requis un effet suspensif afin d’être libéré et remis au bénéfice des mêmes mesures de substitution destinées à prévenir sa fuite lors de la précédente procédure de recours. Cette demande de liberté provisoire a été rejetée le 2 mars dernier par Mon-Repos, a appris Le Temps.