Inondations à la Jonction, effondrement des falaises de Saint-Jean ou encore invasion du moustique tigre et canicule aux Pâquis: voilà un inventaire des risques que le réchauffement climatique fait peser sur Genève d’ici à 2040 selon le mouvement Extinction Rebellion, qui lance ce lundi une vaste campagne de communication. Placardés sur des affiches façon «Avis à la population», les slogans détaillent les dessous de la catastrophe. «Suite aux inondations de 2034, 2038 et 2039, le pont du Mont-Blanc sera fermé pour travaux durant 24 mois, prévoyez 2 à 3 heures pour passer d’une rive à l’autre», lit-on sur un fond rouge et bleu. Baptisée «Faire Face», la campagne prévue pour deux semaines a bénéficié du soutien financier et logistique de la ville de Genève via son service Agenda-21, ville durable. Montant de l’opération? Vingt mille francs.