A une semaine du second tour, le pari risqué de la droite genevoise pour reconquérir le Conseil d'Etat
La large et inédite alliance du PLR, de l’UDC, du Centre et du MCG sera-t-elle suivie par les électeurs? Au-delà des mots d’ordre officiels, des défections ne sont pas exclues, d’autant que l’affaire qui touche Philippe Morel rajoute une inconnue supplémentaire
Voter compact: d’un bout à l’autre de l’échiquier politique, le mot d’ordre est le même à une semaine du second tour de l’élection au Conseil d'Etat genevois. Dans l’intimité du bulletin, les électeurs suivront-ils cette consigne de vote ou prendront-ils la liberté d’ajouter ou au contraire de laisser de côté un candidat? C’est tout l’enjeu. Si la gauche peut se targuer d’avoir maintenu une même stratégie durant toute la campagne, «quatre croix et pas une de plus», l’alliance inédite de la droite, elle, va au-devant d’un pari inédit et risqué. L’affaire qui touche l’un de ses membres, le candidat MCG Philippe Morel, complique encore l’équation. Chirurgien retraité, il est au cœur d’une enquête de Heidi.news selon laquelle il aurait effectué une transplantation controversée en 2006. Sera-t-il soutenu par ses alliés? Prudents, les présidents du PLR, de l’UDC et du Centre refusent de s’exprimer avant d’avoir entendu l’intéressé, ce qui devrait avoir lieu prochainement.