Vert’libéraux: «Nous avons les meilleures idées, mais nous sommes nuls pour les communiquer!»
Genève
AbonnéLes sondages annoncent une vague verte aux élections fédérales et les Vert’libéraux sont portés par leurs bons résultats à Zurich. En Suisse romande, et singulièrement à Genève, le parti peine pourtant à percer. Explications de son président cantonal, Alexandre Peyraud

Alexandre Peyraud aura 47 ans peu après les élections fédérales d’octobre. Les fêtera-t-il en tant que premier conseiller national Vert’libéral que Genève enverrait à Berne? Président d’un parti qui a fait un score famélique lors des cantonales de 2018 (1,6%), Alexandre Peyraud aurait certes besoin d’un tsunami pour inaugurer son premier mandat politique. Mais la force qui a porté les Vert’libéraux en Suisse alémanique (+ 9 sièges au Grand Conseil zurichois) et la vague verte que les sondages prédisent pour cet automne mettent sa formation en position intéressante. En Suisse romande, et à Genève en particulier, cette dynamique n’existe pas encore. Lucide, le président insiste sur son travail de structuration à la tête d’un parti à la recherche de têtes d’affiche «capables de se battre».