A peine arrivé à la tête de la SSR, Gilles Marchand avait dû livrer une grande bataille en faveur de l’audiovisuel du service public. Il l’avait remportée à une large majorité face aux initiants de «No Billag», qui voulaient supprimer la redevance radio-TV. Cinq ans plus tard, c’est une redevance réduite de 335 à 200 francs qui pourrait priver la SSR de la moitié de son budget. La menace est d’autant plus réelle que le nouveau ministre de tutelle de la SSR est Albert Rösti, qui a signé cette initiative. Face à de nombreux défis, Gilles Marchand dévoile sa stratégie.