Genève
AbonnéLes questions urgentes prolifèrent, avec un sens parfois personnel de… l’urgence, et sans égard pour le travail qu’elles suscitent au sein de l’administration. «Le Temps» a analysé la sémantique d’une législature et certaines préoccupations surprenantes des élus

Le président camerounais, Paul Biya, et le wakeboard ont un point commun. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ils occupent abondamment les esprits au Grand Conseil genevois, figurant même en tête des préoccupations respectives du Parti socialiste et de l’UDC, si l’on se fie aux mots surreprésentés durant une législature de questions urgentes écrites (QUE). Cela grâce à la persévérance des députés Sylvain Thévoz et Christo Ivanov, de loin ceux qui parmi les 100 membres de l’hémicycle interpellent le plus le Conseil d’Etat.