Le terminus lausannois n’est pas la seule source d’inquiétudes pour le futur tram entre la gare CFF de Renens et le centre de la capitale vaudoise. Le long de son tracé, le déménagement des locaux du brasseur Heineken constitue pour l’heure un casse-tête sans solution. En effet, le dépôt-gare du tram destiné à l’entretien des véhicules doit se dresser sur l’emplacement occupé par la succursale de la célèbre marque, à la lisière des communes de Lausanne, de Prilly et de Renens.

Or, malgré plusieurs contacts et propositions, Heineken et les autorités cantonales qui mènent les négociations confirment qu’aucun site de remplacement satisfaisant les besoins du brasseur n’a encore été identifié.

Du côté de Heineken, l’adresse actuelle de Renens, «avec un très bon réseau de transport, est difficile à remplacer. En outre, le nouveau bâtiment doit répondre à des exigences spécifiques, notamment une hauteur de plafond de huit mètres au moins, ce qui est rare parmi les constructions existantes dans la région», indique la porte-parole de la marque.

Du côté du Projet d’agglomération Lausanne-Morges (PALM), chargé de piloter l’opération, la réserve est de mise. Rébecca Dougoud, directrice des Axes forts des transports publics, se contente d’évoquer des discussions «délicates» en cours.

Quoi qu’il en soit, tout le monde l’admet, il faudra dénicher un lieu adapté assez rapidement. Le temps presse. Il est prévu d’obtenir l’autorisation de construire d’ici à la fin du premier semestre de l’année prochaine afin d’espérer une mise en service du tram pour 2017.