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En huit mois, l'ex-chef de file de l'UDC s'est trouvé plusieurs fois en posture délicate

Depuis le début de l'année, Christoph Blocher s'est déjà trouvé

Depuis le début de l'année, Christoph Blocher s'est déjà trouvé plusieurs fois en délicatesse avec la collégialité.

Janvier: Devant son parti et devant la presse, il prend position contre l'initiative sur l'internement des délinquants dangereux, mais n'omet pas de rappeler qu'il l'a personnellement soutenue.

Mars: Il propose de limiter à un franc symbolique le crédit pour Suisse Tourisme. Une fuite rend cette proposition publique. Elle permet à Christoph Blocher de mettre sous pression Pascal Couchepin, de chez qui la fuite est partie.

Juin: Devant le Conseil national, il annonce qu'il va durcir la loi sur l'asile avant de transmettre le dossier au Conseil des Etats. Ses collègues prennent leurs distances et disent ne pas se sentir liés par des propositions qu'il n'a pas mises en discussion au sein du collège.

Juillet: Micheline Calmy-Rey souhaite faire siéger la Suisse à la Commission de l'ONU sur les droits de l'homme. Farouchement opposé à cette idée, Christoph Blocher la contre frontalement.

Août: En deux jours, il joue au chat et à la souris avec l'accord bilatéral sur Schengen et les naturalisations facilitées.