Contrairement aux pratiques en vigueur dans l’Union européenne, les CFF ne sont pas tenus de verser une compensation aux usagers lorsque la panne est de courte durée. «Nous proposons une indemnisation lorsque la perturbation dépasse le cadre d’une journée», explique la porte-parole Patricia Claivaz. «En 2012, les CFF ont dédommagé les voyageurs pour un montant de près de 2 millions de francs. Pour l’essentiel, il s’agit de frais de taxi ou de nuits d’hôtel», détaille-t-elle.

En France, sur les lignes TGV, la SNCF accorde une indemnité de 25% sous forme de bons de voyage dès que le retard dépasse 30 minutes, ou une compensation financière qui peut atteindre 50% pour un retard de deux heures et de 75% au-delà de trois heures. Rien de cela en Suisse, mais il se murmure que cela pourrait changer.