D'autre part, relève la NZZ am Sonntag, lorsqu'une entreprise utilise plus de places de stationnement qu'elle n'en a construites, il arrive que ce soit l'ATE, et non l'Etat ou les communes, qui bénéficie des pénalités prévues dans des conventions, pouvant aller jusqu'à 50 francs par place et par jour. De plus, la semaine dernière, le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication a publié la semaine dernière quatorze «recommandations pour rendre les négociations plus efficaces». Ces dispositions recommandent notamment d'associer plus rapidement les principaux intéressés au projet et de négocier des compensations aux frais judiciaires des recourants, mais rejettent «tout dédommagement offert aux organisations en contrepartie du retrait d'une opposition». Le problème est que l'un des auteurs de ces recommandations ne serait personne d'autre que l'un des avocats de l'ATE spécialisé dans ces procédures, Martin Pestalozzi.
Une image de tueuse d'emplois
Ainsi, l'image de l'ATE pâtit de ses dernières interventions contre le futur stade de Zurich et un centre commercial à Oftrigen (AG) qui ont fait apparaître l'association comme une empêcheuse de progresser et une tueuse d'emplois. Cette discussion a été au centre d'une réunion de deux jours de 35 membres de l'ATE.
Différentes opinions circulent au sein de l'association sur l'opportunité de déposer des recours, a expliqué sa présidente Franziska Teuscher. Les critères seront à l'avenir plus clairement définis afin d'obtenir une «unité de doctrine». Les différentes sections souhaitent être davantage consultées avant une décision. Mais selon le directeur, Peter Saxenhofer, les recours de l'ATE sont déposés après réflexion et ils sont crédibles, l'association a obtenu gain de cause dans 80% des cas décidés par le Tribunal fédéral.