l Le nouveau conseiller national radical Otto Ineichen, mieux connu sous le nom de sa firme «Otto le soldeur», s'inquiète pour l'avenir de la benjamine du Conseil fédéral, Ruth Metzler. Dans la presse alémanique de lundi, il annonçait avoir mis en branle ses nombreux contacts dans l'économie, la banque, les assurances et la chimie, pour retrouver un emploi à la hauteur de l'expérience de la ministre de la Justice. Otto solde déjà.
Dimanche, la SonntagsZeitung faisait état de rumeurs selon lesquelles UBS aurait proposé un emploi en or à Ruth Metzler. Il est de fait, selon le conseiller national radical Peter Weigelt, que l'économie souhaite que Christoph Blocher prenne la place d'un des deux ministres démocrates-chrétiens. Et plutôt que de sacrifier le chef du Département de l'économie Joseph Deiss, c'est Ruth Metzler, trop prompte selon eux à accepter les accords de Schengen, que les milieux économiques préféreraient voir partir.