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L’égalité de traitement entre les réfugiés, une revendication qui monte

Alors que des associations bataillent pour que les ressortissants étrangers fuyant l’Ukraine disposent aussi du statut S, l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés veut introduire un nouveau statut de protection pour remplacer l’admission provisoire jugée précaire

Des hommes regardent par la fenêtre dans un centre de requérants d'asile de Glaubenberg. — © ALEXANDRA WEY / KEYSTONE
Des hommes regardent par la fenêtre dans un centre de requérants d'asile de Glaubenberg. — © ALEXANDRA WEY / KEYSTONE

Pourquoi les réfugiés ukrainiens sont-ils traités différemment des autres? Depuis le début de la guerre, la critique monte. Cette semaine, deux collectifs se mobilisent pour dénoncer le sort des ressortissants étrangers fuyant l’Ukraine, à qui le statut S est la plupart du temps refusé. De son côté, l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) lance une grande réflexion pour réformer le permis F ou admission provisoire, régime sous lequel vivent quelque 47 000 personnes en Suisse et qui octroie beaucoup moins de droits que le statut S.

Si le sujet monte dans la société civile, il est aussi pris au sérieux par les politiques. A la fin de l’été, la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter doit dresser un premier bilan de l’accueil en Suisse des réfugiés ukrainiens (plus de 50 000 personnes pour l’heure) et notamment du recours inédit au statut S. Selon nos informations, la question de l’inégalité de traitement sera abordée dans ce rapport.

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