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L’engagement des soldats suisses au Kosovo en question

Alors que Pristina et Belgrade continuent de s’apostropher sur fond d’opposition russo-occidentale, l’UDC demande le départ des militaires suisses au Kosovo. Le Conseil fédéral aimerait au contraire pouvoir en envoyer davantage

Le lieutenant Mirko Della Pietra, membre d'une équipe de liaison et de surveillance, LMT (Liaison and Monitoring Teams) inspecte une route de montagne lors d'une visite de presse, le mercredi 30 octobre 2019, près de Pouske sur les hauteurs de Prizren au K — © JEAN-CHRISTOPHE BOTT / KEYSTONE
Le lieutenant Mirko Della Pietra, membre d'une équipe de liaison et de surveillance, LMT (Liaison and Monitoring Teams) inspecte une route de montagne lors d'une visite de presse, le mercredi 30 octobre 2019, près de Pouske sur les hauteurs de Prizren au K — © JEAN-CHRISTOPHE BOTT / KEYSTONE

Deux jours avant Nouvel An, l’UDC suisse n’y allait pas par quatre chemins: «Les tensions à la frontière entre la Serbie et le Kosovo augmentent significativement. Il est fort possible que la situation dégénère sur place. La cheffe du Département de la défense, Viola Amherd, doit préparer sans délai le retrait des troupes suisses sur place (195 personnes)». Le parti bourgeois souligne que la mesure est notamment nécessaire pour que ces derniers «ne rentrent pas dans des cercueils».

Sur place, l’avis est tout autre. «Nous avons besoin de davantage de soutien de l’OTAN», soulignait le premier ministre kosovar, Albin Kurti, dans la presse allemande quelques jours plus tard. Berlin compte moins de 100 militaires sur place, toutefois l’Allemagne peut en envoyer davantage si la situation le demande, ce que souhaite également faire le Conseil fédéral. Loin de partager la position de l’UDC, l’exécutif a en effet indiqué en novembre qu’en plus de prolonger l’engagement de Berne au Kosovo, il souhaitait se donner la possibilité d’augmenter ses effectifs de 30 unités, ce sur quoi le parlement devra se prononcer dans les mois qui viennent.

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