L’exode du personnel soignant, reflet d’un mal-être professionnel
Santé
AbonnéDramatique en Haute-Savoie, la pénurie de main-d’œuvre dans les soins touche aussi les hôpitaux et les EMS en Suisse. Une tendance accentuée par la pandémie. Deux infirmières racontent les motifs qui les ont poussées à franchir la frontière et la fatigue du métier, ici aussi
Modifié jeudi 29 décembre 2022 à 21:52
La pénurie de personnel soignant dans les régions frontalières de la Suisse s’invite dans les débats politiques, cette fin d’année, avec une idée qui reflète, dans ces régions, un cran d’urgence supplémentaire. Des élus envisagent d’exiger des jeunes infirmières et infirmiers en formation qu’ils s’engagent à exercer pour une durée minimale en France une fois leur formation achevée. Les diplômés qui partiraient avant devraient rembourser une partie de leur cursus. La proposition, relayée début décembre dans la Tribune de Genève par le maire d’Annemasse Christian Dupessey, vient du Pôle métropolitain du Genevois français.
