La guerre des chiffres est de retour. Soumise en votation populaire le 18 juin, la loi sur le climat et l’innovation ne déroge pas à une certaine tradition: les deux camps s’affrontent à coups d’études et de scénarios prédisant les coûts de la transition énergétique. Les partisans, qui vont des Vert·e·s au Parti libéral-radical, en passant par le Conseil fédéral et une grande partie du monde économique, soulignent le potentiel d’économies que l’on peut tirer des énergies indigènes et renouvelables. Ils soutiennent que «ne rien faire» gonflera davantage la facture à terme.