Elections
AbonnéMalmené au premier tour, le camp bourgeois a su réunir et mobiliser ses forces pour maintenir ses cinq sièges au gouvernement. Le scrutin permet à l’UDC et aux Vert·e·s de faire leur retour au sein de l’exécutif cantonal, qui continuera de ne compter qu’une seule femme

L’arrivée des candidats de droite à l’Université de Fribourg s’est faite au son des olas et au rythme des accolades. Avec cinq élus sur cinq, leur victoire est totale. Parmi eux, l’UDC Philippe Demierre n’en revient toujours pas. «Je n’arrive pas à y croire, c’est incroyable!, lance-t-il euphorique. Je ne m’attendais jamais à tripler mes voix du premier tour, passant de 14 000 à 40 000.» L’agrarien est l’invité surprise de ce deuxième tour. Sixième, il permet à son parti de faire son retour au gouvernement fribourgeois après vingt-cinq d’absence. Avec son élection, la droite maintient sa mainmise sur l’exécutif et le statu quo avec cinq sièges.