Election au Conseil fédéral
AbonnéLes inquiétudes portent davantage sur l’expulsion des grandes villes du Conseil fédéral. Plus que jamais, le clivage ville-campagne supplante l’historique «barrière de rösti» entre Latins et germanophones

Trois Romands, un Italophone et trois Alémaniques: faites le compte, la minorité latine décroche une majorité numérique de quatre ministres sur sept au Conseil fédéral. Rarissime dans l’histoire de la Confédération. Cette situation, une bonne partie des parlementaires fédéraux germanophones l’ont bien voulue. Sans leurs voix, jamais la Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider n’aurait réussi son coup.