Des ONG tirent la sonnette d’alarme depuis des semaines: les autorités suisses n’examineraient parfois pas suffisamment l’état de santé, physique et mentale, des requérants d’asile. Pour prendre la température sur le terrain, nous avons rencontré trois migrants logés dans les régions de Bâle et de Zurich, et avons consulté les décisions écrites du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) comme les rapports médicaux, qui confirment leurs témoignages.