«Halte aux licenciements», «TamEdipresse à la caisse», pouvait-on lire et entendre à l’avenue de la Gare devant le bâtiment du groupe de presse. «Nous exigeons toujours un vrai plan social», a déclaré le secrétaire de Comedia Bernard Remion, en dénonçant notamment le refus d’Edipresse d’entrer en matière sur le chômage partiel.

Dans leur lettre ouverte, les assemblées de protestation expriment «leur ras-le-bol total des salariés» face aux décisions «unilatérales […] sans aucun vrai dialogue social». Elles demandent, entre autres, une date pour une vraie négociation.

Le co-président de Comedia Roland Kreuzer a dit qu’il faudrait prévoir «des mesures plus dures» si les revendications n’étaient pas entendues. Une deuxième réunion de protestation est prévue cet après-midi devant le Centre d’impression de Bussigny.