Ministre de l’emploi, François Longchamp se prépare à prendre en charge les personnes licenciées. Aux 1207 contrats à durée indéterminée rompus à Genève s’ajoutent des mandats à durée déterminée: leur nombre se situe «largement au-delà de la centaine, voire plusieurs centaines», avance-t-il. Il y a en plus les emplois indirects: «Certaines enteprises n’ont probablement pas encore réalisé qu’elles seront touchées.»
Le Conseil d’Etat a par ailleurs rencontré vendredi le patron de la division pharma de Merck et a exprimé son «étonnement» face à l’évolution des décisions: «Les difficultés passagères qui étaient annoncées laissaient augurer une restructuration et on a finalement fait face à la fermeture du siège comme seule solution», résume François Longchamp, réfutant toute passivité de la part de l’exécutif genevois. Le ministre genevois de l’économie Pierre-François Unger avait reçu fin février un émissaire de Merck. Et de marteler: «A aucun moment les cantons de Vaud et Genève n’ont été nantis d’une information sur des suppressions d’emploi de cette ampleur.» Une seconde rencontre avec la direction allemande du groupe est prévue la semaine prochaine. La Confédération pourrait y prendre part.