Des alertes qui restent lettre morte, et c’est le drame qui survient. Dans l’affaire du djihadiste de Morges, les autorités vaudoises, inquiètes du comportement suspect du prévenu peu avant son passage à l’acte, n’ont pas été suffisamment écoutées par le Ministère public de la Confédération (MPC). C’est la conclusion d’un rapport de l’Autorité de surveillance du parquet fédéral dont une synthèse a été rendue publique ce mardi. Menée pendant deux ans, l’inspection s’est limitée à la période précédant l’attaque au couteau, durant laquelle le prévenu se trouvait sous la responsabilité et la surveillance du MPC.