La conseillère fédérale serait arrivée à la conclusion qu’après le oui à l’initiative «Contre l’immigration de masse», il serait utile de procéder à une clarification.
La déclaration a fait sensation, au lendemain de la rencontre à Bruxelles entre Simonetta Sommaruga et Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.
Un délai très court
Selon l’un de ses porte-parole, et contrairement aux titres de plusieurs médias en ligne, Eveline Widmer-Schlumpf n’aurait toutefois pas déclaré expressément souhaiter ou vouloir une nouvelle votation. A une question du public, elle aurait répondu que le vote sur l’article sur l’immigration «n’était pas en accord avec la libre circulation». Il reste à disposition un très court délai de deux ans pour mettre en œuvre l’article constitutionnel, aurait-elle mis en garde. Dès lors, elle a ajouté «ne pas exclure une nouvelle votation». Précisant que d’autres collègues s’étaient déjà exprimés dans ce sens.
De fait, en mai dernier, Didier Burkhalter, dans une interview à la NZZ am Sonntag, avait souhaité, pour sa part, un vote dans les deux ans. Mais, depuis, cette question n’avait plus été évoquée.