Les poings serrés, une requérante d’asile épuisée martèle son désespoir sur le dossier d’une chaise. Sa voix se brise, rompue par les larmes: «En arrivant en Croatie, la police nous a arrêtés. Une mère enceinte a été frappée violemment et a beaucoup saigné. Mon frère s’est fait casser la jambe. Un homme est mort. On nous a forcés à signer une demande d’asile en croate, alors que nous ne comprenions pas la langue et que nous ne voulions pas rester dans ce pays. Tous nos droits ont été violés, on nous a traités de façon inhumaine.»