En crise, la protection de l’enfance neuchâteloise suscite de vives réactions
Politique sociale
AbonnéDes députés et un syndicat réagissent à l’audit qui met en évidence d’importants dysfonctionnements au sein de la protection de l’enfance neuchâteloise. Tous s’alarment de la situation, à l’exception du PLR, aligné derrière sa ministre

Consternant pour beaucoup, pas dramatique pour le PLR: le rapport d’audit sur le Service neuchâtelois de protection de l’adulte et de la jeunesse (SPAJ) dévoilé jeudi par Le Temps suscite majoritairement l’indignation dans le monde politique et syndical cantonal. Pour rappel, le document met en évidence un manque de gouvernance stratégique et d’accompagnement dans la mise en place de réformes successives survenues ces dernières années, la plus récente en 2019. Cela a donné lieu à de vives tensions au sein des offices de la protection de l’enfant (OPE), des structures d’accueil extra-familial et des institutions d’éducation spécialisée (OSAE), qui compliquent le travail des équipes et la prise en charge des mineurs en difficulté.