politique fédérale
AbonnéEntre Céline Vara et Philippe Bauer, c’est le grand écart politique. Comment un duo aux convictions aussi opposées peut-il défendre efficacement les intérêts du canton qu’ils représentent?

Un peu plus d’une année après les élections fédérales, à l’occasion de la session de printemps qui débute ce lundi, Le Temps a passé au crible le fonctionnement des six tandems romands à la Chambre haute.
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Didier Berberat et Raphaël Comte formaient une équipe considérée comme homogène au Conseil des Etats. Certes, le socialiste chaux-de-fonnier votait bien à gauche. Il était noté à -8,7 sur l’échelle -10/+10 du rating annuel des parlementaires durant la dernière année de la précédente législature. Mais ses positions n’étaient pas toujours très éloignées de celles de Raphaël Comte, qui incarnait l’aile gauche du PLR avec une valeur de -5,7.