A Neuchâtel, la réforme du domaine des addictions prend son temps
Dépendance
AbonnéLa fusion de trois entités dédiées à la prise en charge des personnes souffrant d’addiction n’a pas encore totalement atteint ses objectifs, cinq ans après sa mise en œuvre, qui a vu naître la plus grande structure sociothérapeutique de Suisse romande. Le canton concède que le travail n’est pas terminé, mais estime que la direction suivie est la bonne

La réforme entamée en 2016 par le canton de Neuchâtel dans le domaine du suivi des addictions ne s’est pas faite sans heurts et des défis subsistent, mais elle en voie d’atteindre ses objectifs. Le canton a présenté jeudi matin un bilan d’étape de cet important projet qui visait à fusionner trois entités (fondations Neuchâtel Addiction et Goéland en 2017, institution du Devens en 2018) en une seule (Fondation Addiction Neuchâtel), à supprimer 20 places d’accueil stationnaire sur un total de 74 et à réaliser une économie de 2,3 millions de francs sur trois ans.