Dans les travées du Grand Conseil neuchâtelois, on le dit bouillonnant, clivant, voire exalté. Lui préfère «truculent», et se réjouit de ne laisser personne indifférent. Nommé président de l’UDC neuchâteloise le 10 mars dernier, Niels Rosselet-Christ reprend la tête d’une section longtemps chahutée. Les années de crises appartiennent au passé, assure le jeune homme de 33 ans lorsqu’on évoque pêle-mêle la démission du conseiller d’Etat Yvan Perrin en 2014 pour des raisons de santé, les revers électoraux et la valse des présidents qui l’ont suivie, ou encore les tensions internes ayant conduit plusieurs membres du parti à le quitter.