Epidémie
Le groupe pharmaceutique bâlois veut connaître l'effet d'une administration de Jakavi en complément des standards thérapeutiques actuels chez des patients présentant un choc cytokinique lié au Covid-19

Après Roche et son Actemra (tocilizumab), c'est au tour de Novartis de tenter de réorienter un traitement existant pour atténuer les complications potentielles du Covid-19. Le groupe pharmaceutique bâlois prépare en effet une étude clinique sur son Jakavi (ruxolitinib) sur des patients présentant un choc cytokinique lié au Covid-19.
Novartis plans to initiate clinical study of JAK inhibitor in severe COVID-19 patients. #COVID19 #NovartisNews https://t.co/dCdK9S7SSp
— Novartis (@NovartisNews) April 2, 2020
Ce type de surréaction immunitaire peut résulter d'une infection par le coronavirus et est susceptible de contribuer à la détresse respiratoire des patients, précise un communiqué diffusé dans la nuit de jeudi à vendredi.
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Le programme de recherche prévoit de comparer l'administration du Jakavi en complément des standards thérapeutiques actuels, par rapport à ces seuls standards chez des patients présentant une pneumonie sévère induite par une infection par le Sars-Cov-2.
130 millions de doses de chloroquine disponibles
Le laboratoire suisse s'était déjà dit prêt, le vendredi 20 mars dernier, à offrir jusqu'à 130 millions de doses de chloroquine, un traitement contre le paludisme potentiellement efficace dans la lutte contre le nouveau coronavirus.
Novartis sollicitera des licences auprès de la Food and Drug Administration (FDA), l'organisme fédéral qui supervise la commercialisation des médicaments aux Etats-Unis, et des agences européennes, tout en s'assurant, notamment auprès de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), «du large accès des patients qui auront le plus besoin de ce médicament dans le monde».
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