Famille
AbonnéSuivant le Conseil national, le Conseil des Etats décide d’ancrer dans le Code civil le droit des enfants à ne pas subir de châtiments corporels, de violences psychologiques ou toute forme de rabaissement

La violence contre les enfants ne diminue pas, qu’elle soit psychologique ou physique. Il arrive encore à nombre de parents d’y recourir dans l’éducation. La fameuse fessée ou gifle «qui fait du bien» n’ont pas disparu. Certains chiffres s’inscrivent même en hausse. Pour la conseillère nationale Christine Bulliard-Marbach (FR), «ce serait inconscient de fermer les yeux et de ne rien faire». La centriste a donc rédigé une motion demandant d’inscrire l’éducation non violente dans le Code civil. Le Conseil national l’a adoptée. Et ce mercredi, le Conseil des Etats l’a avalisée à son tour par 27 voix à 8, balayant l’opposition de l’UDC, du Conseil fédéral et de la ministre de la Justice Karin Keller-Sutter. Le gouvernement doit à présent soumettre un projet législatif.