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Passer les frontières et réaliser des compromis: le discours de Joseph Deiss s'est voulu rassembleur

Le nouveau président de la Confédération a présenté ses vœux pour l'année 2004 depuis le château de Barberêche.

Parlant du château de Barberêche (FR), sa commune de domicile, le nouveau président de la Confédération, Joseph Deiss, a consacré son allocution de Nouvel An à deux principes fondateurs de la Suisse: le franchissement des frontières et la réalisation de compromis. Il a également plaidé en faveur de la croissance économique et de l'égalité des chances.

«Une frontière n'est une menace que pour ceux qui n'en connaissent pas l'autre côté», a tout d'abord souligné le président de la Confédération. La Suisse, avec ses frontières, ses clivages, ses divisions, compte de nombreuses différences et d'importants écarts. Il n'en reste pas moins que si «nous ne pouvons pas traverser toutes les frontières, notre pays est aujourd'hui ce qu'il est grâce à ces femmes et à ces hommes qui, au cours de l'Histoire, ont su franchir certaines d'entre elles».

Le moteur de la politique

«Ma seconde conviction, a déclaré le nouveau président de la Confédération, est qu'en Suisse il n'existe pas de politique sans faire de compromis. Je n'ignore pas que la revendication est le moteur de la politique, ni que, aux yeux de ceux qui revendiquent, tout compromis passe pour une faiblesse.» Le chef du Département fédéral de l'économie (DFE) a alors souligné que «dans la démocratie directe que nous connaissons, la politique des petits pas est la seule voie».