Cela a mal commencé. A Genève, le comité CH-UE, en collaboration avec le Centre d’études juridiques européennes de l’Université, avait réuni une belle palette de participants, dont l’ambassadeur de France en Suisse Frédéric Journès et côté suisse le secrétaire d’Etat adjoint Patric Franzen. Mais ce dernier s’étant désisté en raison paraît-il d’une actualité brûlante, son Excellence s’est aussi excusée. Le débat n’en a pas moins été intéressant dans le sens où il a été instructif. «Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre une votation populaire, car la situation serait alors encore plus dramatique qu’aujourd’hui», a déclaré le conseiller aux Etats vaudois Olivier Français.