Santé
AbonnéLe président de la Société médicale de la Suisse romande critique une industrie livrée selon lui à des financiers qui cherchent le profit à court terme

Le nombre de traitements à base de médicaments anticancéreux dont le prix dépasse 100 000 francs par an ne cesse de grimper. Dans ce contexte, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et l’industrie pharmaceutique se livrent à d’âpres négociations de plus en plus longues pour en fixer le prix. Les médecins se retrouvent quant à eux dans une situation toujours plus malaisée. Le Temps a pris l’avis de Philippe Eggimann, le président de la Société médicale de la Suisse romande.