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Publié mardi 8 juin 2021 à 11:35
Modifié mardi 8 juin 2021 à 17:33

C’est un un très joli coup pour Fribug. La fameuse revue satirique fribourgeoise a créé ce mardi la surprise en annonçant s’être offert Pierre Maudet comme guest-star de son spectacle de fin d’année, qui sera joué à 28 reprises (du 28 novembre au 31 décembre 2021) en Sarine, à l’Auberge communale d’Ecuvillens. L’ex-conseiller d’Etat genevois et ancien candidat au Conseil fédéral se mêlera aux comédiens Thierry Meury, Sandrine Viglino, Agathe Fellay ou Michel Sapin. Exceptionnellement, pour l’occasion, la revue sortira des frontières cantonales pour une représentation supplémentaire le 20 décembre à la salle centrale de la Madeleine à Genève.

«Pierre Maudet manie l'autodérision»

«Je fais du marketing, pas de la politique», lance Jean-Luc Nordmann, le fondateur et producteur de Fribug, pas peu fier de son coup, répondant à une question autour du retentissant scandale politico-judiciaire qui a touché son nouvel acteur. «Il est bien possible qu’un sketch tourne autour de son histoire, tout est encore ouvert», glisse avec facétie le Fribourgeois, qui assure que «Pierre Maudet manie l’autodérision avec délectation». C’est l’équipe de la revue qui a contacté l’ex-élu PLR, aujourd'hui indépendant. «Nous sommes allés le chercher, confirme le producteur. Il n’a pas réfléchi longtemps, entre son lien avec Fribourg, où il a fait ses études, et l’envie de faire du théâtre.» Le Genevois a rencontré le reste de la troupe lundi soir. Contacté, celui-ci a renvoyé vers les organisateurs pour toute question. Mais il a tout de même partagé un tweet dans l'après-midi... avec une petite pointe d'humour:

Née il y a 21 ans de la contraction de Fribourg et du bug de l’an 2000, la revue, qui croque autant l'actualité locale, nationale qu'internationale, a accueilli dans son histoire plusieurs invités politiques de différents cantons: le Neuchâtelois Claude Frey, le Genevois Charles Poncet et la Vaudoise Jacqueline de Quattro. Une surreprésentation PLR qui fait rire Jean-Luc Nordmann: «C’est peut-être pour compenser le fait que les auteurs du spectacle sont plutôt des gens de gauche.»