Il y a un paradoxe chez Pierre-Yves Maillard. D’un côté, l’homme à poigne, l’homme de pouvoir, conseiller d’Etat vaudois pendant quinze ans, qui aime bâtir des murs, des consensus, comme la fiscalité des entreprises par exemple, et désormais conseiller national socialiste. De l’autre, l’enfant du peuple, syndicaliste militant, contestataire, président de l’Union syndicale suisse (USS) depuis l’année dernière. Dans un cas comme dans l’autre, autoritaire. Tentative de synthèse à la faveur de l’actualité européenne et pandémique.