Pierre-Yves Maillard sur la surcharge hospitalière: «Les batailles comptables sont hors de propos face à la pandémie»
Soins intensifs
AbonnéPour mieux anticiper les pics d’activité en période de pandémie, le parlement a complété la loi en demandant aux cantons de financer des réserves de capacités, sur le modèle des pompiers. Le politicien de la santé Pierre-Yves Maillard salue cette décision

La question de la surcharge hospitalière n’est pas nouvelle, survenant jusqu’ici chaque hiver en raison de la grippe saisonnière. Mais en période de pandémie, chaque variant du virus fait surgir cette menace tous les cinq à six mois. Obligés de passer plus souvent en mode crise notamment dans la gestion de leurs lits de soins intensifs, les hôpitaux sont confrontés à des problèmes financiers et de recrutement de personnel. Pour contribuer à résoudre ce problème, le parlement vient d’amender la loi covid: en accord avec la Confédération, les cantons financeront des réserves de capacités pour affronter les pics d’activité en période de pandémie. Comment cela se traduira-t-il sur le terrain? Les réponses du conseiller national et ex-conseiller d’Etat vaudois Pierre-Yves Maillard.