Genève
AbonnéFêtes sauvages, déchets, alcool, bagarres ou encore engins pyrotechniques tirés au petit matin: depuis plusieurs mois, les riverains dénoncent des nuisances à n’en plus finir. Alors que les autorités peinent à endiguer le phénomène, les occupants nocturnes, eux, revendiquent un espace de liberté

Il y a Xavier* l’agent de sécurité qui ne dort plus la nuit, Camilla* la retraitée qui appelle la police tous les week-ends, ou encore Bertrand*, l’avocat qui n’ose plus laisser ses enfants jouer dehors. Réunis pour l’occasion dans le salon d’une voisine, les riverains de la plaine de Plainpalais, âgés de 30 à 71 ans, racontent leur calvaire quotidien, fait de nuisances en tout genre.