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Le PLR tessinois lance Ignazio Cassis seul dans la course au Conseil fédéral

L'ancien médecin sera seul postulant du canton pour le siège de Didier Burkhalter. Ce choix pourrait aviver les appétits en Suisse romande

Ignazio Cassis à Berne, 15 juin 2017. — © PETER SCHNEIDER
Ignazio Cassis à Berne, 15 juin 2017. — © PETER SCHNEIDER

Ce sera un ticket unique. Les délégués du PLR tessinois, réunis en congrès ce mardi avant la fête nationale, ont décidé de ne lancer qu'un seul candidat dans la course au Conseil fédéral, Ignazio Cassis. Celui-ci a été désigné par acclamation. Le Tessin n'est pas été représenté au gouvernement fédéral depuis 18 ans.

Un candidat évident

Le nom d’Ignazio Cassis a circulé dans les heures qui ont suivi l’annonce du retrait de Didier Burkhalter. Cela fait des années qu’il représente une solide option fédérale pour le PLR tessinois. Le 11 juillet, la présidence du parti cantonal a rendu publique sa préférence pour une candidature unique venant du Tessin. Le président Bixio Caprara a argué que «nous tablons sur la meilleure personnalité pour obtenir un siège au Conseil fédéral après une absence de dix-huit ans».

Consulter notre dossier sur la succession Burkhalter.

Cependant, au sein même du parti, au Tessin et en Suisse alémanique, des voix se sont élevées pour que la formation du Tessin présente un ticket à deux. Manière s’assurer le tremplin tessinois, à l’heure où des appétits ont été déclarés en terres vaudoises. Pour certains, un ticket tessinois unique ouvre la porte à d'autres candidatures, notamment féminines.

A ce propos: Succession Burkhalter: les PLR vaudois s’agitent

Une proximité avec les caisses maladie

Naguère médecin, Ignazio Cassis, 56 ans, est conseiller national depuis 2007. Il a la cote à droite, et sera sans doute en première ligne dans le combat contre la réforme de prévoyance, en vue de la votation du 24 septembre, soit quatre jours après l’élection du successeur de Didier Burkhalter. Il est très critiqué à gauche, notamment en raison de sa proximité avec les assureurs maladie. Il préside Curafutura, association qui regroupe plusieurs caisses.

Son portrait: Ignazio Cassis, un favori qui n’a pas tout pour plaire