Le nom d’Ignazio Cassis a circulé dans les heures qui ont suivi l’annonce du retrait de Didier Burkhalter. Cela fait des années qu’il représente une solide option fédérale pour le PLR tessinois. Le 11 juillet, la présidence du parti cantonal a rendu publique sa préférence pour une candidature unique venant du Tessin. Le président Bixio Caprara a argué que «nous tablons sur la meilleure personnalité pour obtenir un siège au Conseil fédéral après une absence de dix-huit ans».
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Cependant, au sein même du parti, au Tessin et en Suisse alémanique, des voix se sont élevées pour que la formation du Tessin présente un ticket à deux. Manière s’assurer le tremplin tessinois, à l’heure où des appétits ont été déclarés en terres vaudoises. Pour certains, un ticket tessinois unique ouvre la porte à d'autres candidatures, notamment féminines.
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Une proximité avec les caisses maladie
Naguère médecin, Ignazio Cassis, 56 ans, est conseiller national depuis 2007. Il a la cote à droite, et sera sans doute en première ligne dans le combat contre la réforme de prévoyance, en vue de la votation du 24 septembre, soit quatre jours après l’élection du successeur de Didier Burkhalter. Il est très critiqué à gauche, notamment en raison de sa proximité avec les assureurs maladie. Il préside Curafutura, association qui regroupe plusieurs caisses.
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