Essence, chauffage au mazout, gaz, électricité, primes maladie, frais fixes des logements: la liste s’allonge de semaine en semaine, entre prix déjà augmentés et annonces de renchérissements futurs. L’inflation fait son œuvre, et la guerre en Ukraine aggrave certaines situations déjà délicates. Le budget des ménages et des entreprises est sous pression. Le terme «pouvoir d’achat» s’est invité dans les passes d’armes politiques. Ce lundi au Conseil des Etats, puis jeudi au Conseil national, à l’occasion d’une session extraordinaire, les parlementaires se pencheront sur des propositions bourgeoises d’allègement des budgets, notamment via une réduction des taxes sur l’essence ou des déductions fiscales. En face, la gauche riposte en parlant assurances sociales, primes maladie ou énergies vertes.