La Chambre pénale de recours a raisonné différemment, précise un communiqué de la justice. Le fait d’avoir travaillé au sein de la même étude d’avocats que son frère n’empêchera pas Jean-Marc Verniory de se «prononcer en toute indépendance sur le bien-fondé» des accusations dont font l’objet les ex-dirigeants de la BCGE.
Le rejet de cette deuxième demande de récusation est susceptible de recours au Tribunal fédéral (TF). Le procès, où trois anciens dirigeants de l’établissement et deux ex-réviseurs devront répondre de faux dans les titres et de gestion déloyale aggravée, doit s’ouvrir le 16 mai. Il est possible que le TF, d’ici là, ne se soit pas encore prononcé.