Risque marqué d’abus de données personnelles
En raison de cette situation, les autorités de protection des données sont obligées de fixer des priorités et de laisser certaines tâches de côté. Ce manque de ressources est d’autant plus préoccupant que la numérisation de l’administration publique s’accélère.
«L’augmentation massive des volumes de données, la complexité croissante des systèmes informatiques et la dépendance de plus en plus grande à l’égard des technologies numériques entraînent des cyberrisques croissants ainsi qu’un potentiel d’abus de données personnelles et d’identités numériques marqué», relève Privatim.
Et de regretter que les délégués à la protection des données ne soient pas suffisamment impliqués dans les processus de transition numérique. Les préposés cantonaux déplorent également que la protection des données soit le parent pauvre de la transition numérique car les fonds alloués à la numérisation ne tiennent «aucunement compte» de cette composante.