La gauche neuchâteloise lancera le ticket Jean Studer, Gisèle Ory, Fernand Cuche pour tenter de conserver sa majorité au Conseil d’Etat le 26 avril prochain. Après plusieurs réunions lundi soir, le Parti socialiste, les Verts, le POP et Solidarités ont retenu une option logique. Ils ont estimé que le maintien de la candidature du ministre écologiste sortant – seulement 11e du 1er tour dimanche avec 9375 voix – constituait la meilleure option pour faire obstacle à la droite. Du coup, la 3e de la liste socialiste Johanne Lebel Calame (10’316 voix) a été contrainte de se retirer de la course.
Le PS et ses alliés ont profité de l’occasion pour souligner leur attachement à une bonne représentativité des forces politiques au gouvernement. De quoi, aussi, insister sur «l’inconséquence» du Parti libéral-radical, qui a décidé lundi soir de lancer ses trois meilleurs candidats au second tour (Frédéric Hainard, Claude Nicati, Philippe Gnaegi).
Le Conseiller d’Etat Jean Studer a enfoncé le clou: «La volonté du PLR d’être le seul grand parti au Château m’interpelle. Il faut remonter au moins 80 ans en arrière pour trouver une telle situation. Depuis lors, le canton a une culture politique qui favorise une représentativité équitable. Nous l’avons démontré en 2005 en sacrifiant Didier Berberat (PS) au profit de Roland Debély (PLR).»