Sur la base de renseignements qui lui ont été communiqués, Werner Zürcher indique que plusieurs employés de Bellechasse ont pris une retraite anticipée «en raison de la mauvaise et pénible ambiance de travail dont le principal responsable est le directeur. Ce dernier est considéré comme un tyran envers les employés.»
Pour l’heure, le Conseil d’Etat affirme ne pas être au courant des reproches formulés par Werner Zürcher à l’encontre de la direction de la prison et qui «reposent exclusivement sur des affirmations de personnes dont l’identité n’est pas connue». Il indique seulement que depuis janvier 2009, 28 employés ont quitté la prison, dont 13 en pré-retraite, 2 en retraite et 5 par démission.
Contacté par l’ATS, le directeur de Bellechasse Philippe Tharin réfute ces accusations. «J’ai ma conscience pour moi et confiance dans le rapport qui sera établi». Et de dénoncer une attaque sans fondement, «dont certains aspects diffamatoires pourraient relever du domaine pénal». Il rappelle aussi avoir reçu le soutien public d’employés de la prison.