La ministre vaudoise tonne contre ses partenaires depuis l’année passée. Selon elle et les responsables de la Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) vaudoise, l’outil de RERO, qui avait été inspiré du logiciel de la BCU, est obsolète, ce que d’autres institutions contestent. La querelle porte aussi sur l’élargissement du réseau aux bibliothèques scolaires, que veulent les Vaudois.
Ceux-ci restent dans RERO jusqu’à fin 2016. Mais ensuite, sans accord entre les cantons, ils rompront leur association. Pour Anne-Catherine Lyon, «cela fait des années que nous nous heurtons à un mur», et que même la menace de claquer la porte, «un coup assez fort, n’a pas provoqué d’effet». Ou presque: cette année, un groupe de travail devra proposer des solutions.