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Rocade dans la campagne russe du Valais

C'est finalement Claude Roch qui dirigera la délégation valaisanne à Moscou en septembre.

C'est finalement le général en chef – à savoir le président du gouvernement, Claude Roch – qui conduira la campagne valaisanne de Russie, début septembre (LT du 03.08.2005). Une campagne qui vise à promouvoir la marque Valais dans le cadre d'une semaine valaisanne à Moscou, à l'invitation de l'ambassade suisse en Russie.

Seront mis en évidence, principalement, les destinations touristiques, les écoles privées, les hôpitaux publics comme privés et les produits viticoles. Pressentis d'abord pour diriger la délégation valaisanne, les conseillers d'Etat Jean-Jacques Rey-Bellet, chef du Département des transports, et Jean-René Fournier, patron des Finances, ont finalement dû renoncer, officiellement «pour des questions de dates», selon le Service de l'information de l'Etat du Valais.

«Un potentiel important»

Mardi pourtant, Jean-René Fournier évoquait encore la possibilité d'un passage éclair de deux jours. Pas de gouverneur, donc, au pays des tsars, même si l'Etat du Valais affirmait hier que «le potentiel du marché russe devient toujours plus important».

Outre, en effet, le ski alpin, devenu, grâce à un mordu de glisse nommé Poutine, un des sports les plus populaires en Russie, la santé et l'éducation figurent en tête de tous les sondages sur les préoccupations majeures des Russes. Le Valais est capable d'offrir tout cela sur un petit plateau aux plus fortunés d'entre eux. Le communiqué diffusé hier par l'Etat du Valais précise par exemple que, l'an dernier, dans la propre commune de Claude Roch – Le Bouveret –, l'Institut César Ritz a accueilli une dizaine d'étudiants russes. Ou que «les Russes ont une grande confiance dans la médecine valaisanne», certains en profitant «pour combiner interventions hospitalières et séjours touristiques».

Les fonctionnaires valaisans et les représentants du secteur privé concernés les accompagnant ont pour mission «de renforcer les contacts existants» et d'en «créer de nouveaux». Il était sans doute temps, les têtes pensantes de la promotion touristique et économique valaisanne n'ayant eu jusqu'ici d'yeux que pour une Chine encore bien hypothétique.